Pape François : un dernier adieu au serviteur des pauvres
- boutiquelapausecat
- 23 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 avr.

Ce samedi 26 avril, le monde catholique retient son souffle. L’Église s’apprête à dire un ultime adieu au pape François, celui qui, pendant plus d’une décennie, a fait souffler un vent d’Évangile sur Rome… et bien au-delà. Un pontificat de gestes simples, de paroles fortes, et d’un cœur tourné vers les périphéries.
Une messe d’enterrement hors du commun

La messe d’obsèques du pape François sera célébrée à Rome, sur la place Saint-Pierre, lieu emblématique où tant de grandes pages de l’histoire de l’Église se sont jouées. Des milliers de fidèles venus du monde entier sont attendus, aux côtés des cardinaux, des chefs d’État, et de ceux qui, dans l’ombre, ont croisé un jour son regard tendre et vrai.
Mais ne nous y trompons pas : ce dernier hommage ne sera pas celui d’un chef d’État ou d’un monarque. Ce sera l’au revoir à un pasteur. À un homme qui voulait une Église “hôpital de campagne”, proche des blessures humaines.
François, un pape à contre-courant

Il a surpris dès le début. En refusant la cape de velours, en saluant la foule d’un simple “buona sera”, en préférant l’auberge Sainte-Marthe au palais apostolique. À travers mille petits gestes, le pape François a désinstallé le trône pour mieux nous inviter à descendre dans la rue. Dans nos cœurs aussi.
Son pontificat aura été celui de l’écoute des pauvres, du souci de la Création, de l’appel à une Église missionnaire. Il a ouvert les portes à ceux que l’on croyait trop loin, tendu la main aux exclus, réveillé les consciences.
Un héritage brûlant d’Évangile
« J’espère une Église pauvre pour les pauvres. » Ces mots, il ne les a pas simplement prononcés. Il les a vécus. Et jusqu’au bout. Le pape François n’était pas un stratège. C’était un homme de prière, un frère, un père spirituel. Un pèlerin de l’espérance.
Son testament, c’est Laudato si’, Fratelli tutti, son regard sur les migrants, son attention aux jeunes, sa réforme de la Curie, ses gestes envers les plus petits.
Comme un écho à cette parole de Jésus :
« Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Matthieu 25, 40)
Un dernier adieu… et un nouvel élan

Ce samedi, le monde catholique ne pleurera pas seulement un pape. Il rendra grâce pour un frère universel, qui a laissé une empreinte de tendresse dans une Église parfois trop rigide, trop distante. Il a bousculé, oui. Mais avec amour.
Et maintenant ? Une page se tourne. Un conclave se prépare. Mais le souffle du pape François ne s’éteint pas avec sa voix. Il continue dans les actes de tous ceux qu’il a encouragés à sortir, à aimer, à servir.
À retenir
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